C'est donc après avoir avalé mon petit déjeuner et salué les salariés de l’hôtel que je me suis rendu au village de Nataikai.
| Avec mon "bro" de l'hôtel |
Autant vous dire que j'ai été accueilli en grandes pompes, tant par les enfants émerveillés de me voir, que par les institutrices et les mères de famille.
L'école est une grande salle où les enfants suivent la leçon assis par terre sur des tapis en palmier. La classe dure du matin jusqu'à midi, et se débute et se conclue par une prière. Les mères peuvent rester à l'entrée de l'école pour attendre la fin de la leçon pour récupérer les enfants.
Les cours sont donnés en samoan et en anglais.
Les élèves étaient divisés en trois groupes :
- le premier, les plus petits apprenaient les différentes parties du corps humain en anglais ;
- le second, la classe intermédiaire, travaillait sur une autre leçon ;
- le troisième groupe, celui des plus grands, faisait un cours de dégustation des fruits.
Une fois ces leçons terminées, j'ai rapidement été le protagoniste majeur de la matinée. Les enfants qui m'ont immédiatement adopté, m'ont chanté des chansons, et j'ai donc à mon tour dû chanter pour eux une chanson française.
Après les chants, place aux danses, avec différents petits groupes qui passaient les uns après les autre pour danser devant moi, en suivant le rythme que battait l'une des maîtresses sur une boite en plastique. C'était sublime à voir! D'autant plus, que les enfants n'étaient pas du tout intimidés.
Et une fois encore, je n'ai pas pu y échapper, il a fallu que je me lance sur la piste pour montrer mes talents en danses samoanes, accompagné par les institutrices puis par les parents. Ce fut un moment mémorable, une belle communion autour de la danse. Le plus beau étant de voir le sourire et les rires de toutes ces personnes et des enfants.
J'ai passé un long moment à faire différentes photos et à jouer avec les enfants, un moment vraiment magique. Je garderai toujours en mémoire les sourires de ces gosses, fascinés de pouvoir jouer comme ça avec un étranger.
Après quoi, j'ai accompagné Alhiki dans une maison spéciale à l'intérieur du village pour les personnes veuves. Cette maison est un point de rencontres pour ces personnes, où elles peuvent échanger, travailler etc.
Ce matin-là étaient présentes trois femmes, dont la mère d'Alhiki, et travaillent à la réalisation de tapis en palmier. Elles m'ont expliqué qu'elles pouvaient à fabriquer jusqu'à deux par jour!
L'après-midi j'ai pris mon ferry direction Upolu, pour revenir sur Apia, où j'ai passé la nuit dans l'hôtel, en compagnie du couple de lillois que j'avais rencontré à mon arrivée. Nous avons passé la soirée à discuter de leur tour du monde.
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