Hello / Kia Ora

Kia ora et bienvenu à tous, curieux, voyageurs et autres amoureux d'aventures.

Ce blog personnel a pour vocation de vous faire vivre pas à pas mon expérience néo-zélandaise, tout en vous faisant profiter de mes récits, photos, avis et autres conseils sur le pays du "Grand Nuage Blanc".

mardi 29 décembre 2015

Akaroa : la plus française des villes de Nouvelle-Zélande

Ce mardi 29 décembre, nous avons pu profiter d'une journée de repos commune pour louer une voiture dans mon agence et nous rendre à Akaroa, vile située au sud de Christchurch (80km, 1h30 de trajet).

La ville d'Akaroa est une ancienne colonie française, fondée en 1840 par un groupe de colons français. Plus ancienne localité de la région de Canterburry, elle compte aujourd'hui 600 habitants à l'année, et se trouve au sein de la Péninsule de Banks.

Akaroa depuis le bateau
Pour s'y rendre, la route qui relie Christchurch à Akaroa, traverse de nombreuses collines, aux innombrables virages, et des champs désertiques immenses, où les seules traces de vies sont des moutons et des vaches.
Mais le trajet est vraiment très agréable, depuis Christchurch on surplombe la magnifique Governors Bay, et l'on croise de très beaux lacs et paysages.

En route pour Akaroa
Départ de notre maison vers 9h, et arrivée à Akaroa vers 10h30, après deux arrêts en chemin pour admirer les paysages, dont la vue sur la baie que vous pouvez voir ci-dessous. 


Comme décrit dans les guides touristiques, on note dès les premiers regards l'influence française sur ce village, que ce soit au niveau de l'architecture, du nom des rues ou des maisons, et des drapeaux français. 





L'une des particularités de la ville, est qu'elle abrite dans sa baie les plus petis dauphins du monde : les dauphins Hector. Après une pause déjeuner dans un "fish and chips", qui je vous rassure ne nous a pas servi du dauphin, nous avons embarqué au sein d'un bateau faisant le tour de cette immense baie et présentant la faune maritime qui y vit. 


Cette croisière "Akaroa Dolphins", dure environ 2h, et se déroule dans un petit bateau très intimiste, où embarquent que peu de passagers. L'équipage y est très sympathique, et boissons et cookies sont offerts! 
Durant la sortie en mer, en plus des paysages à couper le souffle et de la couleur magnifique de l'eau, le moment magique est la rencontre avec les dauphins Hector, très joueurs et qui n'hésitent pas à venir se pavaner dans le sillage du bateau. 




Le moment inoubliable mais que je n'ai pas pu prendre en photo ou en vidéo, fut le passage éclair d'une mère et son bébé, un dauphin taille miniature! 
Mais nous avons également croisé de nombreuses otaries et également pélican. 




Autres photos des paysages remarquables que nous avons découvert lors de cette traversée...




Ce fut une journée très agréable dans une magnifique bourgade, une ballade à faire sur une journée lorsque l'on se trouve dans les environs de Christchurch. 

vendredi 25 décembre 2015

Noël en Nouvelle-Zélande

Et voilà, Noël vient de se terminer, il est l'heure pour moi de vous faire un petit récapitulatif de ces quelques jours de festivités.

Comment se déroule Noël en Nouvelle-Zélande?

Contrairement aux habitudes françaises, les néo-zélandais, à l'image des anglais, ne font pas de réveillon le 24 décembre. Ils ont l'habitude ce soir là de se retrouver dans un bar pour boire quelques bières entre amis.
Le 25 décembre, est la journée la plus importante, avec un repas le midi et un le soir (en option selon les familles). Ce repas du midi se déroule soit en famille, soit à la plage pour un pique-nique et barbecue.
Enfin, le 26 est une autre journée clé pour les pays anglo-saxons, c'est le jour du fameux "Boxing Day". Le Boxing Day est une journée de soldes et promotions dans tous les magasins et centre commerciaux, un bon moyen pour dépenser les reçues la veille...

Sumner Beach
Notre Noël fut donc célébré, plus ou moins volontairement à la sauce kiwi. En effet, le 24 au soir, Perrine travaillait au bar, nous sommes donc restés tous les trois gars à la maison.
Le 25 fut une journée plus chargée. Phil, un collègue anglais de travail nous a proposé de venir avec lui et ses amis passer la journée à la plage (Sumner Beach). Il est passé nous prendre avec sa copine dans son van entièrement aménagé par ses propres soins vers 11h30.
Nous avons donc pris avec nous de quoi faire un véritable pique-nique, salade de riz, sandwich, fromage, jambon, bières, et forcément de nombreuses "crèmes" aux différents goûts dont les anglais raffolent, et qu'ils tartinent sur des toast. So british!


Au programme de cette journée, matchs de volley, rugby avec des irlandais rencontrés sur la plage (pour un France vs Irlande, remporté 5 essais à 1), football avec d'autres français et des taïwanais, et évidemment baignade. Oui, je me suis baigné un 25 décembre et je pense garder ce souvenir dans ma mémoire toute ma vie!
En fin d'après-midi, les français rencontrés un peu plus tôt, nous ont ramené en voiture chez nous, en échange d'une petite bière en terrasse.

Grotte de la Sumner Beach
Une fois nos compatriotes partis, nous avons finalement pu faire notre repas de Noël, tous les quatre. Au menu :
- Cake au poisson, et salade de crevettes ;
- Poulet à la marocaine, avec en accompagnement pommes de terre, champignons et les fameux haricots verts (oui maman!) ;
- Fromages ;
- Banoffee (un gâteau à la banane) ;  
- Le tout accompagné, d'un rosé, d'un rouge et d'un pétillant néo-zélandais.



Le repas confectionné par Rafik, fut un pur régal et un moment très agréable. A la fin du repas, après une visite du Père Noël sur son surf tiré par des dauphins (et oui c'est l'été ici), nous nous sommes échangés nos cadeaux. J'ai donc offert à Perrine le Ukulélé dont elle rêvait, et j'ai reçu de la part de Sébastien, un kit 100/100 kiwi : bonnet Nouvelle-Zélande, t-shirt avec les expressions "kiwis" et la peluche d'un véritable petit kiwi!

En quelques mots cette journée fut un pur moment de partage et d'échange avec des personnes du monde entier, une autre façon de fêter Noël, mais peut-être une façon plus proche de la réalité et des valeurs de cette fête que nos Noëls très commerciaux. Je garderai un souvenir impérissable de ce Noël!

mercredi 23 décembre 2015

L'installation dans la nouvelle maison et la préparation des Fêtes

Le 23 décembre est enfin arrivé, après une vingtaine de jours dans le manoir, nous avons déménagé dans notre véritable maison, située 53 Gresford Street.


La maison bien plus moderne que la précédente comporte un garage, deux salles de bain, un grand salon avec cuisine américaine toute équipée et quatre chambres.

Notre nouvelle demeure
Ma chambre... ambiance zen! 
Pour effectuer le déménagement de nos nombreuses affaires, j'ai loué une voiture dans l'agence où je travaille. Ce mercredi matin, je suis donc allé la récupérer afin de finaliser le transfert de nos sacs, pendant que mes trois collègues me suivaient en vélo. Je suis donc de plus en plus familiarisé avec la conduite à gauche et les voitures à boite automatique. 
Une fois installé, nous sommes allés faire les courses de Noël.. et oui même si c'est l'été ici! 

Voici en quelques mots le programme de ces Fêtes de Noël... 
Le 24 au soir, Perrine travaillant pour le réveillon, nous serons certainement que tous les trois gars à la maison. 
Le 25 sera une journée un peu plus chargée et festive... mais à la sauce kiwi! En effet, nous irons fêter Noël à la plage avec un collègue anglais, Phil et ses amis. Programme de la journée pic-nique et sports de plage. En fin le soir, nous avons programmé de passer la soirée tous les quatre ensemble, autour d'un bon repas. 
Concernant la distribution des cadeaux, nous avons réalisé entre nous un tirage au sort pour offrir un cadeau à l'un des membres du groupe.. J'ai donc du trouver un cadeau pour Perrine, et je recevrai le mien de Sébastien. 

L'ambiance de Noël, ici en Nouvelle-Zélande est tout de même pour nous, surréaliste, que ce soit pour la température et la météo estivale et les tenues shorts, tongs. Quelques remarques, ici les maisons ne sont pas décorées extérieurement par des illuminations comme on peut en trouver en France, et cela vaut également pour les rues de la ville, par contre tous les centres commerciaux le sont. D'ailleurs Noël, tombe en plein dans la période des soldes d'été! 
Ce qui est marrant à voir, et que les décorations sont équivalentes au notre, c'est-à-dire basées sur la thématique du froid, avec le traîneau de rennes, la neige... tout l'opposé du climat actuel! 

La preuve, nous avons terminé cette journée du 23, par une virée à la plage entre mecs, vers les coups de 18h00, profitant de la voiture de location et du soleil. Nous nous sommes rendus à Taylors Mistake, une crique magnifique et isolée de Christchurch (30 minutes de voiture). 




Le trio de choc
Sur la plage nous avons rapidement fait la connaissance d'un chien très joueur qui s'est incrusté dans notre partie de rugby... un chien tellement bon, notamment dans le jeu au sol avec la balle, que nous l'avons surnommé Richie, en référence au capitaine de l'équipe de Nouvelle-Zélande, Richie McCaw.



Cette journée très chargée mais o combien agréable, s'est conclue par une soirée pizzas à la maison..

Chers lecteurs, je vous souhaite à tous de très joyeuses Fêtes de Noël, quelles soient riches en bons et gourmands moments en famille ou entre amis, profitez également de cette occasion pour rappeler à vos proches que vous les aimez, je crois qu'il n'y pas de plus beau...

De mon côté, je vous révèle mon cadeau... tel le renard au Petit Prince, mon secret à moi est ; "le secret n'est pas d'avoir, mais d'être...".

Joyeux Noël 


samedi 19 décembre 2015

Une brève rencontre mais néanmoins marquante

Aujourd'hui dimanche 20 décembre, je travaille à USave, et comme tous les dimanches je suis le seul "groomer". J'ai donc à gérer le nettoyage des voitures réservées et de celles rentrantes, et le transport des clients vers ou depuis l'aéroport dans le même temps... en quelques mots, une journée épuisante!

Mais une journée marquée par une très belle rencontre, avec un touriste italien ayant environ la cinquantaine, Riccardo, parlant parfaitement le français et l'anglais, originaire de Trieste, et ayant également travaillé pendant plusieurs années à Pordenone. Il connaissait donc très bien la région d'où les familles Caliman et Maitan sont originaires.

Si je vous parle de cet homme, que je n'ai pu côtoyer qu'au final sur les 10 minutes qui séparent l'agence de l'aéroport, c'est tout simplement car sur ces quelques minutes, il m'a donné une grande leçon de vie.
Atteint d'une maladie aux plaquettes, l'affaiblissant constamment, il puise au fond de lui-même les énergies pour aller de l'avant et vivre de ses passions, comme le voyage et les rencontres. Il n'est resté sur Christchurch que trois jours, mais il souhaitait découvrir la Nouvelle-Zélande au travers des gens, par l'échange, le dialogue et le partage, en soit les véritables valeurs humaines.

Il m'a dit ces quelques mots avec le sourire et une sage philosophie : "Dans la vie, la réponse est en toi". Je suis persuadé qu'il dit juste, chacun de nous à en soit, la réponse à ces problèmes, il suffit simplement de savoir les déchiffrer.

Pour affronter sa maladie et développer ses capacités physiques, il cherchait également des méthodes et exercices pour se muscler avec son propre poids (pompes par exemple), preuve de sa volonté d'aller de l'avant. Je lui ai donc conseillé de consulter certains sites français, car visiblement il ne trouvait pas ce qu'il cherchait sur les sites italiens.

En partant, il me salua en me disant, ce qui je crois est l'un des plus beaux remerciements et vœux que l'on puisse faire, d'autant plus à un inconnu ; "Que Dieu te bénisse".
Ni voyez pas une quelconque volonté de changer la visée de ce blog, mais ces quelques mots furent pour moi un véritable motif d'espoir dans l'homme et ses valeurs : vouloir du bien à son prochain, même un inconnu à l'autre bout du monde.

mardi 15 décembre 2015

Mes derniers moments au bar et quelques jours de repos

Vendredi à la fin de ma journée de travail, dans l'agence de location, démarrait pour moi un long weekend de 5 jours, avant que je commence le jeudi suivant avec mon rythme normal. 
Mais ces quelques jours ne furent pas de total repos, car j'ai du travailler au bar le samedi soir et le dimanche après-midi, avant de déposer officiellement ma démission le mercredi suivant, ne pouvant pas continuer deux boulots en même temps. 

Le dimanche après-midi, pour mes derniers moments au "Bog", était diffusé en direct un combat d'UFC : Ultimate Fighting Championship. Il s'agit d'une compétition internationale de combat où quasiment tous les coups sont permis, visiblement très populaires en Nouvelle-Zélande, et particulièrement ici dans ce pub irlandais. 
En effet, le combat phare de l'après-midi opposait un irlandais McGregor à un brésilien Aldo, pour ce qui fut annoncé comme le duel de l'année. 

Dans une ambiance de folie et avec un bar totalement acquis à la cause de l'Irlandais (nombreux chants, maillots de l'Irlande, drapeaux et Guinness qui coulait à flot), le combat démarra... pour seulement 13 petites secondes! Dès son premier mouvement, l'irlandais décocha un terrible coup de poing qui mit ko le brésilien... s'en suivit une véritable explosion de joie dans le bar! Une ambiance vraiment incroyable et surréaliste, qui perdura toute l'après-midi et une bonne partie de la soirée. 

La journée du lundi fut plus tranquille. Autant Perrine que Sébastien ne travaillaient pas, et nous avons donc profité de l'occasion et du soleil pour nous rendre à l'une des nombreuses plages de Christchurch en vélo (20 km aller-retour depuis notre maison). En effet, si la ville ne donne pas directement sur la mer, elle en est tout de même très proche. 


Vous pouvez voir sur cette carte la ville de Christchurch, très étendue, avec l'océan Pacifique Sud à la droite. Le point rouge représente l'endroit où se situe notre première maison, et le rectangle jaune l'hypercentre de la ville. 

Nous nous sommes donc rendus à la plage de "Marine Parada", une plage étroite mais très longue, où nous avons pu profiter du soleil pour jouer au rugby sur la plage, l'eau n'étant pas assez chaude pour la baignade.  En voici quelques clichés... 





Le lendemain, mardi, nous avons passé la journée avec Théo notre ami bosniaque. En fin de matinée, Rafik, Théo et moi-même sommes allé au centre commercial de Riccarton (quartier de Christchurch), pour acheter un ballon de football (histoire de changer du rugby) et des sushis pour le midi. 

Ici en Nouvelle-Zélande, le football n'est pas énormément développé, bien que l'équipe internationale les "All Whites" a pu participer à la Coupe du Monde 2010. Le club le plus important est celui de Wellington qui évolue dans le championnat australien, plus attrayant. Le soccer comme il est appelé ici est d'ailleurs plus important au niveau féminin. 
Tout cela pour dire que ce fut difficile de trouver un bon ballon de football et ce même dans les magasins de sport. 

L'équipe nationale de Nouvelle-Zélande : All Whites
Blason de l'équipe de Wellington
Je ferme cette brève parenthèse football, pour reprendre sur le déroulement de cette journée du mardi 15 décembre.
De retour à la maison, nous avons fait découvrir à Théo les sushis et le fameux wasabi, pâte verte très relevée, extraite d'une plante asiatique que l'on étale sur les sushis pour les assaisonner. Ici en Nouvelle-Zélande, la consommation de sushis est très importante, ce qui fait que le prix de base est bien plus faible qu'en France (une véritable "drogue" pour de grands amateurs comme Rafik et moi).


Après un copieux repas, nous sommes allés dégourdir nos jambes en jouant au football dans le parc voisin de notre maison. Un moment sympathique sous un grand soleil. 
Le soir alors que Sébastien rentrait de sa mission d'intérim et Perrine partait travailler au bar, Rafik et moi avons réalisé nos propres pizzas maisons pour une soirée plateau TV entre mecs... mais sans match! 


Enfin concernant la météo, l'île du sud est fidèle à sa réputation, avec des différences de température importantes sur la même journée, passant de la pluie au soleil de plomb, à l'orage en pleine nuit ou même à la grêle enchaînée par un grand soleil.  

mercredi 9 décembre 2015

Nouveau boulot et contrat à temps plein

Samedi dernier, lors d'un moment "shopping" pour acheter un pantalon noir nécessaire à mon service au bar, s'est présentée à moi une superbe opportunité. La vendeuse lors du paiement m'a demandé d'où je venais et ce que je faisais actuellement à Christchurch.
Je lui ai donc répondu que je cherchais du travail pour continuer mon voyage dans l'île du sud. C'est à ce moment-là que la cliente de la caisse voisine, m'a interpellé pour savoir quel "job" je cherchais. Je lui ai donc répondu que j'étais ouvert à toute opportunité, et je lui donné mon CV.

Le mercredi 9 décembre au matin, j'ai reçu un appel de la boite de la cliente, une agence de location de voiture, qui cherchait un "grommer", soit une personne qui nettoie les voitures. J'ai sauté sur l'occasion et l'après-midi même, je pensais un entretien et officialisait mon entrée dans la boite. Mais le summum de cet entretien, fut de voir la "fameuse" cliente face à moi! C'était en effet la manager de l'agence!

J'ai signé dans l'agence pour un contrat à temps plein de 45 heures par semaines, payées 17$ par heure (environ 3000$ brut par mois). Mes journées commencent à 8h et se terminent à 17h ou 17h30 lorsqu'il y a une forte demande de locations. Mes jours libres sont le mardi et le mercredi, seule ombre au tableau, mais le jeu en vaut la chandelle.

Voici le site de l'agence si jamais certains sont intéressés par un voyage en Nouvelle-Zélande : http://www.rental-car.co.nz/

J'ai commencé mon travail le jour suivant, le jeudi matin. Mon rôle au sein de l'agence consiste donc à laver les véhicules loués par l'entreprise, que ce soit des voitures, minibus ou camions, mais également de conduire les clients jusqu'à l'aéroport.
Cette première journée fut riche en informations et nouveautés. Même si le travail n'est pas difficile en soit, il faut dès les premiers jours retenir tous les types de véhicules, les produits à utiliser etc... et surtout apprendre à conduire à gauche!!!
En effet, j'ai eu droit à un cours accéléré de conduite à gauche, avec une voiture automatique, deux premières en une! C'est une habitude à prendre, mais ça va venir petit à petit.
L'ensemble de l'équipe est jeune et très accueillante, il y a donc une bonne ambiance au sein de l'agence.

Me voilà donc avec une situation bien plus stable au niveau professionnel, me permettant de vivre pleinement cette expérience néo-zélandaise! Je serai donc à mon retour un spécialiste du nettoyage de voiture...


dimanche 6 décembre 2015

Mon premier contrat

Comme je l'écrivais dans le précédent article, ce samedi 5 décembre, je passais un essai dans un pub irlandais, nommé "The bog".
Le rôle pour lequel j'ai été mis à l’épreuve sur cette soirée, est un rôle de "barman glassy". Un poste qui n'a rien de bien compliqué en soit, et loin de l'idée que l'on peut se faire du serveur super cool qui fait des mojitos et autres cocktails.

Ma mission est simple, lors d'une soirée à forte affluence comme celle de ce samedi, je récupère les verres vides que les serveurs et serveuses me ramènent, pour les mettre dans une machine qui lave les verres à l'eau chaude en quelques secondes. Une fois lavés, je range les verres derrière le comptoir dans leurs compartiments respectifs, pour qu'ils soient à disposition immédiate des serveurs. C'est un rôle assez ingrat et très physique, surtout lorsque l'on se trouve dans un bar néo-zélandais.
En effet, les néo-zélandais ont une capacité à ingurgiter de l'alcool à une vitesse impressionnante, accélérant donc le rythme de consommation et par conséquence du nombre de verres à laver.

J'ai commencé mon service derrière le comptoir à 9h, vêtu d'un pantalon noir, d'une chemise grise fournie par le bar et d'une paire de chaussures noires. Mon équipe ce soir-là était composée de Perrine donc, mais également d'un australien, deux irlandaises, une anglaise et deux néo-zélandaises. La soirée animée par un groupe de rock, fut une véritable explosion, tant il y avait de monde dans le bar et tant les gens consommés.

Evidemment qui dit bar, dit hommes et alcools et donc excès de testostérone... c'est donc au première loge que j'ai pu assister à une discussion appuyée avec une ponctuation "les points sur les i". J'ai d'ailleurs du réparer les pots cassés, enfin devrais-je dire, les verres cassés, en faisant un nettoyage éclair.
Mais la gente féminine n'est pas non plus exclue de tout reproche. Fidèles au modèle anglo-saxons, les filles néo-zélandais boivent énormément et vite, se retrouvant aussitôt dans de sacrés états... sans parler de leurs tenues vestimentaires "Poupée Barbie".

A 3h le bar fermait finalement ses portes, mais le travail n'était pas terminé pour nous, puisqu'il nous a fallu encore une heure pour remettre le pub en ordre. Dans la foulée, le manager me proposa de signer mon contrat dans le bar, afin de servir lors des weekends.

Un contrat que j'ai immédiatement accepté, pour l'aspect financier évidemment, mais également car travailler dans un bar est un excellent moyen de rencontrer des gens, parler avec eux et donc améliorer mon anglais.

vendredi 4 décembre 2015

Les premiers jobs

Les recherches de jobs commencent petit à petit à porter leurs fruits, malgré une saison de décembre plus calme en terme d'activité ici en Nouvelle-Zélande. En effet, décembre en Nouvelle-Zélande est l'équivalent du mois d'août en France, avec Noël et le début de l'été, l'activité se ralentie quelque peu.

La première journée de travail (jeudi 3 novembre), nous a été confiée par l'agence d'intérim "Onestaff", pour une mission dans une entreprise de transport : Mainfreight. Lors de cette journée, Rafik, Sébastien et moi-même avons travaillé à l'empaquetage d'une cargaison de meubles et au nettoyage d'un entrepôt. Rien d'exaltant en soi, mais une journée de 8h de travail payée 15$ de l'heure, qui est toujours bonne à prendre. Nous avons également fait la connaissance d'un français, parisien mais supporter de Marseille, et rien que pour ça, il mérite sa place dans cet article!

En plein effort...
Le lendemain fut pour ma part une journée "libre", que j'ai consacré à la distribution de CV et à l'achat d'un vélo d'occasion afin de me déplacer plus rapidement dans toute la ville. Ce vélo acheté sur le site Trademe (l'équivalent de Leboncoin) a été un investissement indispensable!

Lors de cette même journée, Perrine est allée passer un essai dans un bar irlandais, pour devenir serveuse, essai qu'elle a validé débouchant dans la même journée par la signature d'un contrat. Ce même bar cherchant une autre personne, elle a proposé ma candidature, à laquelle le bar a répondu favorablement. Je dois donc passer un essai ce samedi 5 novembre au soir, avec la possibilité d'être embauché dans les mêmes conditions que Perrine (quelques soirées par semaine). C'est une perspective intéressante à compléter avec un autre emploi, si possible sur un temps plein. Et oui car le nerf de la guerre et donc de ce voyage, c'est l'argent, sans elle l'aventure s'arrête.

Ce vendredi soir, l'agence Onestaff, nous a proposé de travailler également sur un concert, au démantèlement de la scène et du matériel. Mission que nous avons tous les trois acceptées, et effectuées de 22h30 à 1h30. Ce fut une expérience très intéressante pour voir ce qu'il se passe derrière les coulisses!


Durant ma journée de vendredi, j'ai pu profiter également de ce temps libre pour me balader plus tranquillement dans Christchurch, à la recherche de ces innombrables surprises : en voici quelques-unes...

Échiquier géant à côté de la Cathédrale 
Banquise de pingouins sur la façade d'un mur
Mini-terrain multi-sports en libre accès avec matériels et tribunes
Vous commencez à le comprendre à Christchurch tout est possible, il suffit de faire parler son imagination!

mardi 1 décembre 2015

L'installation dans notre manoir et les premières recherches d'emploi

Lundi 30 novembre, fut le jour de notre installation dans la maison que nous nommerons donc le "manoir", par son style et sa décoration intérieure très 17e siècle.
Après le départ de notre auberge, et une longue traversée de Christchurch à pieds et surchargés par nos sacs, nous sommes finalement arrivés dans le manoir.


Situé dans le quartier de Merivale à quelques mètres de Hagley Park, et à une quinzaine de minutes du centre ville (en vélo), les alentours de la maison sont très calmes et à proximité de quelques écoles.

Cette première journée fut donc exclusivement consacrée à l'aménagement de la maison (bien que nous n'ayons que peu d'affaire) et à son appropriation.
L'après-midi nous sommes allés faire nos premières courses dans un supermarché voisin. Nous furent d'ailleurs surpris de trouver dans ce supermarché de nombreux produits français, notamment des fromages à des prix exorbitants (20$ le camembert Président ou le Caprice des Dieux).
Le lundi soir fut donc pour nous l'occasion de fêter notre installation, avec une soirée pizzas maisons, vin rouge d'Australie et mousseux de Nouvelle-Zélande!
Mais le meilleur moment de la journée a été, je pense pour tout le monde, la nuit dans un véritable lit! Un soulagement pour ma part après un mois en auberge de jeunesse... bien que ce fut une solution économique très avantageuse, il faut bien avouer qu'avoir sa propre chambre, avec un vrai lit, cela change la qualité du sommeil.

Le lendemain, après une bonne matinée de repos, nous nous sommes rendus dans l'après-midi dans deux agences d'intérim afin de postuler pour des offres d'emplois dans le domaine du bâtiment principalement. En fin d'après-midi et sur les conseils d'une des employées, nous avons postulé pour des offres chez McDonald's, mais également Buger King et KFC (fastfood) sur leur site internet.
Enfin, le mardi soir fut pour moi l'occasion d'appréhender une éventuelle reconversion en coupant les cheveux de Sébastien, qui au demeurant fut très satisfait par sa nouvelle coiffure.

Le mercredi 2 décembre, nous avons continué nos recherches, déposant notamment des CV dans des bars, le Casino de Christchurch, hôtels et une autre agence.
En début d'après-midi nous avons eu un entretien dans une des agences visitée le mardi, qui nous a proposé pour les trois gars du travail sur la journée de jeudi et pour Perrine sur le weekend...



lundi 30 novembre 2015

Premier weekend à Christchurch

Premier weekend à Christchurch, avec la maison de trouvée, mais pas encore de travail, cela signifie, weekend détente!
C'est donc dans cette idée que nous avons entamé cette journée du samedi 28 novembre par une matinée à dormir et se reposer, tout en cherchant sur internet des offres d'emplois. En effet, comme en France, de nombreux sites néo-zélandais proposent différentes offres répertoriées par ville et par secteurs d'activités (Trade me, Seek.co.nz). La ville de Christchurch étant un bassin d'emplois important, les offres ne manquent pas.

Etant membre d'un groupe Facebook, "Les Français de Christchurch", page où tous les membres échangent des conseils et bons plans, postent des publications diverses et variées, j'ai vu ce matin là qu'un "touch rugby" était organisé par un français à Hagley Park dans l'après-midi.
Nous nous sommes donc motivés, et voilà que vers 15h, nous retrouvions un groupe d'une quinzaine de français de toutes régions confondues (Nord, Bretagne, Alpes...) pour jouer à une version plus "soft" du rugby, sans plaquage.
La règle est simple, il suffit de toucher le joueur en possession du ballon pour l'arrêter, au bout de trois/quatre/six touchés (selon le nombre joueurs le nombre de touché augmente ou diminue), le ballon est rendu à l'adversaire.

Ce fut un moment agréable, Sébastien nous a montré ces "skills" à la Dan Carter sur un essai marqué avec une magnifique "feinte de la moustache", Perrine a fait parler ses cannes pour inscrire un essai suite à un ballon tapé au pied, Rafik nous a fait part de sa science de la défense, et quand à moi, tel Julian Savea (ailier des All Blakcs) j'ai fini meilleur marqueur de la rencontre avec trois essais (bon ok un fut refuser, mais à la vidéo il est valable, c'est sur).
La rencontre se termina après quelques ecchymoses, sur une victoire de l'équipe de Sébastien (oui ce traître jouait contre nous).

Pour fermer cette parenthèse rugby et y ajouter une anecdote, notre auberge se situait à quelques pas de l'AMI Stadium (38 628 places), le stade de l'équipe des CRUSADERS, équipe de rugby à XV de la province de Canterbury évoluant à Christchurch en rouge et noir.

Le soir même était organisé par Coca Cola, dans le même parc un concert de Noël. Ce concert gratuit en plein air, rassemblait de nombreux chanteurs néo-zélandais qui ont interprété leurs propres tubes et des reprises des plus grands hits internationaux.


L’atmosphère était assez originale pour nous français, car se retrouver à fêter l'arrivée de Noël, en tongs, short et t-shirt est une chose inédite. Lors de ce spectacle où des milliers de personnes se sont déplacées, dont principalement des familles, il fut marrant d'observer que la grande majorité des personnes venaient avec leurs chaises et plaids pour regarder le show. L'ambiance était donc familiale, loin des grandes envolées que l'on peut attendre lors de concert en plein air.


De plus, il n'y avait au final que peu de buvette ou de snack pour consommer sur place, et les familles avaient soit manger avant, soit s'apportaient directement de quoi pique-niquer .
Après avoir écoutaient quelques chansons, et une fois totalement saisis par le froid, nous sommes finalement rentrés à l'auberge pour une douche bien méritée!

Ce fut donc une demie-journée entière passée dans Hagley Park, un parc de plusieurs hectares, où l'on trouve un golf à libre accès, des terrains de cricket, de tennis, de rugby et de nombreuses pistes cyclables et sportives. Quelques lacs abritent également des canards et autres oiseaux, ajoutant à ce parc un charme et une tranquillité apaisante.


La journée du dimanche fut bien plus tranquille, nous sommes restés à l'auberge pour préparer notre aménagement dans notre future demeure...

dimanche 29 novembre 2015

Les premiers jours à Christchurch

Nos premiers moments dans la ville de Christchurch ont été principalement dédié à la visite de maisons, que j'avais pu repérer quelques jours plus tôt sur internet. Le mercredi 25 et le jeudi 26 novembre, nous avons donc visité 6 maisons, et deux d'entre elles ont rapidement retenues notre attention.
Nos critères de recherches principaux étant d'avoir une maison proche du centre ville, dans une limite budgétaire de 700$ par semaine, toute équipée et avec quatre chambres.
Nous avons effectué les visites à pieds et en bus, hormis le jeudi matin où Sébastien et moi-même avons du emprunter des vélos à l'auberge pour nous rendre à deux maisons éloignées du centre. Si pour nous rendre à la première maison nous n'avons pas eu de soucis particulier, j'ai du faire la seconde visite seul, la faute à une crevaison du vélo de Séb, l'obligeant à rentrer à l'auberge à pieds.

Nous avons finalement opté très rapidement (dès le jeudi soir) pour la maison que nous avions visité le mercredi midi. Cette maison n'étant disponible que le 23 décembre, la propriétaire nous a proposé de nous installer dès le lundi 30 novembre, dans une autre de ses maisons offrant les mêmes conditions que celle que nous avions choisi.

Notre première demeure au 25 Rhodes Street
Pour fêter la signature de la location programmée le vendredi 27 novembre, nous avons décidé de profiter des installations de l'auberge et du soleil de Christchurch pour organiser notre premier barbecue néo-zélandais. Ce jeudi soir, fut donc une excellente occasion pour fêter entre nous cette bonne nouvelle. Concernant le soleil, il est important de préciser que Christchurch est l'une des villes les plus ensoleillées du pays.

Barbecue : saucisses, poulet, agneau!
La journée du vendredi 27 novembre, fut donc divisée en deux temps, grasse matinée pour récupérer de la soirée de la veille, et l'après-midi 15h00, visite de la première maison que nous occuperons au 25 Rhodes Street et signature du contrat de location.
Concernant les formalités de location, elles sont vraiment mineures, simplement signature d'un contrat avec le propriétaire, versement de la caution et paiement de la première semaine de loyer dès le lundi 30 novembre (jour de notre installation).

C'est donc ce vendredi après-midi que nous avons pu découvrir notre maison de "secours", de part son côté temporaire. Quelle ne fut pas notre surprise de nous retrouver dans une maison splendide au style "Renaissance", avec une cour privée très fleurie, et quelques statues... Une maison splendide à la hauteur de ses futurs occupants, tellement gênés que nous n'osions pas (et nous n'osons toujours pas à l'heure à laquelle j'écris cette article) rentrer avec nos chaussures aux pieds.

La chambre du Conte Sylvain Caliman
Vous l'aurez donc compris, cette maison qui sera la notre pendant une vingtaine de nos jours, est une villa avec un charme unique.

Le jardin vu depuis mon balcon
Nous avons également eu le temps durant ces trois premiers jours de nous balader dans le centre ville de Christchurch. et de découvrir une ville ô combien particulière.
Si les banlieues que nous avons pu traverser durant nos visites des maisons, ont ce charme des maisons anglaises, des résidences pavillonnaires très fleuries, le centre ville est un véritable chantier.
L'hypercentre de la ville a été le plus touché par le séisme de 2011, et de nombreux bâtiments sont encore en reconstruction.
L'ambiance y est donc vraiment très étrange, partagée entre ce sentiment lourd laissé par les dégâts du séisme et les travaux qui n'en finissent pas, et la renaissance et l'espoir qui s'y opposent.

La Cathédrale de Christchurch en plein centre ville
En effet, afin de dynamiser le centre ville, et le rendre plus ludique et attractif, de nombreux artistes et architectes ont imaginé une future ville unique dans son genre. Ainsi, nombreux sont les espaces verts en plein milieu des chantiers, les coins de repos avec des bancs, les pistes de danse à ciel ouvert, ou les minis-golfs...


Là où Christchurch est une ville fascinante, c'est qu'elle renaît de ses cendres en innovant et développant une architecture et des idées totalement neuves. A ce titre le "street art" ou "l'art de la rue", y trouve toute sa place, et nombreux sont les murs peints ou les sculptures contemporaines qui jalonnent le centre ville. En voici quelques exemples...




C'est une ville également fascinante car, malgré ses difficultés à se relever du séisme, elle arrive à faire cohabiter le moderne et l'ancien, et laisse également une part centrale à la nature, avec de nombreux parcs immenses dont le fameux "Hagley Park".

L'ancien tramway de Christchurch (encore en activité)

L'une des rues du centre avec son décor de cinéma
Enfin, cette ville porte bien son nom car on y trouve de nombreuses églises modernes ou plus anciennes, d'influences catholiques, anglicanes ou protestantes. D'ailleurs, la majorité des écoles sont des écoles privées, directement relayées à des églises, où les enfants et adolescents doivent porter un uniforme.