Comme je l'écrivais dans le précédent article, ce samedi 5 décembre, je passais un essai dans un pub irlandais, nommé "The bog".
Le rôle pour lequel j'ai été mis à l’épreuve sur cette soirée, est un rôle de "barman glassy". Un poste qui n'a rien de bien compliqué en soit, et loin de l'idée que l'on peut se faire du serveur super cool qui fait des mojitos et autres cocktails.
Ma mission est simple, lors d'une soirée à forte affluence comme celle de ce samedi, je récupère les verres vides que les serveurs et serveuses me ramènent, pour les mettre dans une machine qui lave les verres à l'eau chaude en quelques secondes. Une fois lavés, je range les verres derrière le comptoir dans leurs compartiments respectifs, pour qu'ils soient à disposition immédiate des serveurs. C'est un rôle assez ingrat et très physique, surtout lorsque l'on se trouve dans un bar néo-zélandais.
En effet, les néo-zélandais ont une capacité à ingurgiter de l'alcool à une vitesse impressionnante, accélérant donc le rythme de consommation et par conséquence du nombre de verres à laver.
J'ai commencé mon service derrière le comptoir à 9h, vêtu d'un pantalon noir, d'une chemise grise fournie par le bar et d'une paire de chaussures noires. Mon équipe ce soir-là était composée de Perrine donc, mais également d'un australien, deux irlandaises, une anglaise et deux néo-zélandaises. La soirée animée par un groupe de rock, fut une véritable explosion, tant il y avait de monde dans le bar et tant les gens consommés.
Evidemment qui dit bar, dit hommes et alcools et donc excès de testostérone... c'est donc au première loge que j'ai pu assister à une discussion appuyée avec une ponctuation "les points sur les i". J'ai d'ailleurs du réparer les pots cassés, enfin devrais-je dire, les verres cassés, en faisant un nettoyage éclair.
Mais la gente féminine n'est pas non plus exclue de tout reproche. Fidèles au modèle anglo-saxons, les filles néo-zélandais boivent énormément et vite, se retrouvant aussitôt dans de sacrés états... sans parler de leurs tenues vestimentaires "Poupée Barbie".
A 3h le bar fermait finalement ses portes, mais le travail n'était pas terminé pour nous, puisqu'il nous a fallu encore une heure pour remettre le pub en ordre. Dans la foulée, le manager me proposa de signer mon contrat dans le bar, afin de servir lors des weekends.
Un contrat que j'ai immédiatement accepté, pour l'aspect financier évidemment, mais également car travailler dans un bar est un excellent moyen de rencontrer des gens, parler avec eux et donc améliorer mon anglais.
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