Je dois avouer que cette nuit-là entre les émotions du match des All
Blacks et l’excitation du départ au Samoa, j’ai eu du mal à dormir, mais cela
ne m’a pas empêché de me réveiller à nouveau à 7 heures du matin pour regarder
le quart de finale perdu par le Stade Toulousain contre le futur champion de
France le Racing Metro.
Vers 11h30 et après avoir finalisé les valises, Charlotte est venue
récupérer Rafik et moi pour nous déposer à l’aéroport. En effet, Rafik
repartait le jour même en France, et Charlotte avait pour « mission »
de garder ma voiture pendant mes vacances au soleil du Pacifique.
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| Samoa |
A 15h30 j’embarquais pour quatre heures de vol direction Apia, capitale
du pays, située sur l’île d’Upolu (les Samoa sont composés de différentes îles
dont les deux principales sont Upolu et Savai’i). En plus des heures de vol, il
faut ajouter une heure supplémentaire de décalage horaire par rapport à la
Nouvelle-Zélande, ce qui m’a valu d’arriver à 20h30, heure locale.
A peine le temps d’ouvrir les portes de l’avion et la chaleur étouffante
et humide, bien différente de la pluie que j’avais laissé à Auckland, me
sautait au coup.
L’aéroport est un tout petit complexe (même si des travaux sont en
cours pour l’agrandir), où les voyageurs sont accueillis par un petit groupe de
musiciens en chemise à fleur et « lavalava » (drap que l’on porte le
long de la taille).
Dans l’avion, j’ai fait la connaissance d’un jeune néo-zélandais qui
venait étudier pendant un semestre au Samoa, avec lequel j’ai pris le taxi
direction Apia (45 minutes séparent l’aéroport de la capitale).
Dans le taxi, la femme du conducteur qui faisait visiblement la navette
avec lui, m’a énormément conseillé sur le pays. Sur la route très sombre, le
danger principal sont les chiens, il y en partout ! Pour le reste c’est une
simple route, relativement bien entretenue qui traverse différents villages et
autres forêts tropicales qui font penser aux forêts de « Jurassic
Park ».
Finalement arrivé à mon motel et accueilli par une charmante famille
samoane, j’ai pu me poser dans une chambre au style très rudimentaire avec son
ventilateur au plafond et ses moustiquaires aux fenêtres.
Dès mes premiers pas, et même sans avoir encore rien vu du pays, je fus
pris par une impression très positive, de sécurité, de diversité et de
déconnexion totale avec ce que j’ai pu connaître jusqu’à présent.


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