Après une arrivée aussi exceptionnelle à l’aéroport et une
fois retombé de mon petit nuage, il me fallait rejoindre l’auberge et le
centre-ville d’Auckland en prenant une navette de l’aéroport. Cette navette qui
se trouve à la sortie du terminal international coûte 16$ néo-zélandais et vous
dépose à différents points de la ville. Il faut compter bien 45 minutes pour
être dans l’hyper centre d’Auckland, mais une connexion wifi gratuite vous aide
à passer le temps.
Ne sachant pas exactement où je devais descendre pour
rejoindre mon auberge, j’ai demandé à deux néo-zélandaises de m’indiquer
l’arrêt le plus proche de Turner Street, une rue perpendiculaire à Queen
Street, l’artère principale de la ville, où se trouvait mon auberge. Mais ne
vous inquiétez pas, vous n’aurez pas forcément besoin de demander où vous devez
descendre, en effet, à chaque arrêt le chauffeur énonce le nom des différentes
auberges de jeunesse du secteur.
Par chance mon auberge se trouvait à deux minutes à pieds de
l’arrêt de bus. Une aubaine lorsque l’on porte deux sacs pesant au total une
vingtaine de kilos. Me voici donc arrivé à l’auberge « Auckland
International », (www.yha.co.nz) vers 9h avec l’impossibilité de m’enregistrer, le
check-in n’ouvrant qu’à 14h. Ce ne fut pas si dérange car l’auberge met à
disposition des nouveaux arrivants une pièce pour déposer les sacs avant le
check-in. J’ai donc pu y laisser mon sac et profiter de la connexion wifi pour
appeler mes parents par Skype.
Installé sur un canapé lors de cet appel, j’avais à ma
droite une jeune femme, qui une fois ma conversation terminée, se mit à me
parler à ma grande surprise en français. Elle était belge, et c’est avec elle
et une australienne, et une hollandaise que je vécu ma première journée. Elles
m’ont proposé de me joindre à elles, pour aller voir la parade des « All
Blacks » au Victoria Park, ce que je fis avec grand plaisir.
A partir de 13h, les « blacks » arrivèrent dans le
parc, où des barrières leurs traçaient un chemin au milieu de la foule pour
arriver à une immense estrade. A mon grand étonnement, l’ambiance était plutôt
tranquille, loin de l’euphorie que l’on a pu connaitre en France en 98. Une
fois les joueurs arrivés sur l’estrade, un accueil particulier leur était
réservé par des jeunes étudiants, garçons et filles, qui face à eux exécutèrent
différents hakas (danse maori traditionnelle). Et ce fut, il faut bien
l’avouer très impressionnant de vivre mon premier haka en Nouvelle-Zélande
pour fêter le triomphe des rugbymen au mondial anglais.
Le reste de la cérémonie fut suivie par différents discours,
des joueurs et sélectionneurs, des remerciements et adieux aux joueurs
concluant leur carrière internationale sur ce titre (McCaw, Carter, Nonnu,
Smith…), des chants et, moment touchant de la cérémonie, la montée sur scène
d’un jeune enfant ayant fait le buzz sur internet en demandant à Milner-Skudder
de venir vire chez lui, en argumentant sur le fait que sa mère pourrait même
lui cuisiner des gâteaux. Gâteaux que le jeune enfant avait portés sur la
scène ! Je ne sais pas si l’ailier des « blacks » lui aura rendu
visite, mais le jeune garçon très ému, aura eu le privilège de soulever la
Coupe et de faire des photos avec ses nombreuses idoles.
Après la cérémonie, nous sommes allés manger dans un centre
commercial un simple burger, avant que je rentre à l’auberge pour réaliser
l’enregistrement et découvrir ma chambre. Une chambre de quatre, que j’ai
partagé pendant ma première semaine avec quatre allemands, Oliver, Andreas et
Daniel.
J’ai pu tisser un lien sympathique avec les deux premiers,
et nous avons passé ensemble notre première soirée à Auckland, dans un
restaurant… italien ! Sur ce point, il faut bien l’avouer les
néo-zélandais ont beaucoup à apprendre des italiens. La pizza était bonne mais
vraiment minuscule. Enfin, ce fut largement suffisant pour cette première
journée, déjà riche en émotions et bons moments.
Une première journée me mettant immédiatement dans
l’ambiance de ces quelques prochains mois en Nouvelle-Zélande.
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