Hello / Kia Ora

Kia ora et bienvenu à tous, curieux, voyageurs et autres amoureux d'aventures.

Ce blog personnel a pour vocation de vous faire vivre pas à pas mon expérience néo-zélandaise, tout en vous faisant profiter de mes récits, photos, avis et autres conseils sur le pays du "Grand Nuage Blanc".

lundi 30 novembre 2015

Premier weekend à Christchurch

Premier weekend à Christchurch, avec la maison de trouvée, mais pas encore de travail, cela signifie, weekend détente!
C'est donc dans cette idée que nous avons entamé cette journée du samedi 28 novembre par une matinée à dormir et se reposer, tout en cherchant sur internet des offres d'emplois. En effet, comme en France, de nombreux sites néo-zélandais proposent différentes offres répertoriées par ville et par secteurs d'activités (Trade me, Seek.co.nz). La ville de Christchurch étant un bassin d'emplois important, les offres ne manquent pas.

Etant membre d'un groupe Facebook, "Les Français de Christchurch", page où tous les membres échangent des conseils et bons plans, postent des publications diverses et variées, j'ai vu ce matin là qu'un "touch rugby" était organisé par un français à Hagley Park dans l'après-midi.
Nous nous sommes donc motivés, et voilà que vers 15h, nous retrouvions un groupe d'une quinzaine de français de toutes régions confondues (Nord, Bretagne, Alpes...) pour jouer à une version plus "soft" du rugby, sans plaquage.
La règle est simple, il suffit de toucher le joueur en possession du ballon pour l'arrêter, au bout de trois/quatre/six touchés (selon le nombre joueurs le nombre de touché augmente ou diminue), le ballon est rendu à l'adversaire.

Ce fut un moment agréable, Sébastien nous a montré ces "skills" à la Dan Carter sur un essai marqué avec une magnifique "feinte de la moustache", Perrine a fait parler ses cannes pour inscrire un essai suite à un ballon tapé au pied, Rafik nous a fait part de sa science de la défense, et quand à moi, tel Julian Savea (ailier des All Blakcs) j'ai fini meilleur marqueur de la rencontre avec trois essais (bon ok un fut refuser, mais à la vidéo il est valable, c'est sur).
La rencontre se termina après quelques ecchymoses, sur une victoire de l'équipe de Sébastien (oui ce traître jouait contre nous).

Pour fermer cette parenthèse rugby et y ajouter une anecdote, notre auberge se situait à quelques pas de l'AMI Stadium (38 628 places), le stade de l'équipe des CRUSADERS, équipe de rugby à XV de la province de Canterbury évoluant à Christchurch en rouge et noir.

Le soir même était organisé par Coca Cola, dans le même parc un concert de Noël. Ce concert gratuit en plein air, rassemblait de nombreux chanteurs néo-zélandais qui ont interprété leurs propres tubes et des reprises des plus grands hits internationaux.


L’atmosphère était assez originale pour nous français, car se retrouver à fêter l'arrivée de Noël, en tongs, short et t-shirt est une chose inédite. Lors de ce spectacle où des milliers de personnes se sont déplacées, dont principalement des familles, il fut marrant d'observer que la grande majorité des personnes venaient avec leurs chaises et plaids pour regarder le show. L'ambiance était donc familiale, loin des grandes envolées que l'on peut attendre lors de concert en plein air.


De plus, il n'y avait au final que peu de buvette ou de snack pour consommer sur place, et les familles avaient soit manger avant, soit s'apportaient directement de quoi pique-niquer .
Après avoir écoutaient quelques chansons, et une fois totalement saisis par le froid, nous sommes finalement rentrés à l'auberge pour une douche bien méritée!

Ce fut donc une demie-journée entière passée dans Hagley Park, un parc de plusieurs hectares, où l'on trouve un golf à libre accès, des terrains de cricket, de tennis, de rugby et de nombreuses pistes cyclables et sportives. Quelques lacs abritent également des canards et autres oiseaux, ajoutant à ce parc un charme et une tranquillité apaisante.


La journée du dimanche fut bien plus tranquille, nous sommes restés à l'auberge pour préparer notre aménagement dans notre future demeure...

dimanche 29 novembre 2015

Les premiers jours à Christchurch

Nos premiers moments dans la ville de Christchurch ont été principalement dédié à la visite de maisons, que j'avais pu repérer quelques jours plus tôt sur internet. Le mercredi 25 et le jeudi 26 novembre, nous avons donc visité 6 maisons, et deux d'entre elles ont rapidement retenues notre attention.
Nos critères de recherches principaux étant d'avoir une maison proche du centre ville, dans une limite budgétaire de 700$ par semaine, toute équipée et avec quatre chambres.
Nous avons effectué les visites à pieds et en bus, hormis le jeudi matin où Sébastien et moi-même avons du emprunter des vélos à l'auberge pour nous rendre à deux maisons éloignées du centre. Si pour nous rendre à la première maison nous n'avons pas eu de soucis particulier, j'ai du faire la seconde visite seul, la faute à une crevaison du vélo de Séb, l'obligeant à rentrer à l'auberge à pieds.

Nous avons finalement opté très rapidement (dès le jeudi soir) pour la maison que nous avions visité le mercredi midi. Cette maison n'étant disponible que le 23 décembre, la propriétaire nous a proposé de nous installer dès le lundi 30 novembre, dans une autre de ses maisons offrant les mêmes conditions que celle que nous avions choisi.

Notre première demeure au 25 Rhodes Street
Pour fêter la signature de la location programmée le vendredi 27 novembre, nous avons décidé de profiter des installations de l'auberge et du soleil de Christchurch pour organiser notre premier barbecue néo-zélandais. Ce jeudi soir, fut donc une excellente occasion pour fêter entre nous cette bonne nouvelle. Concernant le soleil, il est important de préciser que Christchurch est l'une des villes les plus ensoleillées du pays.

Barbecue : saucisses, poulet, agneau!
La journée du vendredi 27 novembre, fut donc divisée en deux temps, grasse matinée pour récupérer de la soirée de la veille, et l'après-midi 15h00, visite de la première maison que nous occuperons au 25 Rhodes Street et signature du contrat de location.
Concernant les formalités de location, elles sont vraiment mineures, simplement signature d'un contrat avec le propriétaire, versement de la caution et paiement de la première semaine de loyer dès le lundi 30 novembre (jour de notre installation).

C'est donc ce vendredi après-midi que nous avons pu découvrir notre maison de "secours", de part son côté temporaire. Quelle ne fut pas notre surprise de nous retrouver dans une maison splendide au style "Renaissance", avec une cour privée très fleurie, et quelques statues... Une maison splendide à la hauteur de ses futurs occupants, tellement gênés que nous n'osions pas (et nous n'osons toujours pas à l'heure à laquelle j'écris cette article) rentrer avec nos chaussures aux pieds.

La chambre du Conte Sylvain Caliman
Vous l'aurez donc compris, cette maison qui sera la notre pendant une vingtaine de nos jours, est une villa avec un charme unique.

Le jardin vu depuis mon balcon
Nous avons également eu le temps durant ces trois premiers jours de nous balader dans le centre ville de Christchurch. et de découvrir une ville ô combien particulière.
Si les banlieues que nous avons pu traverser durant nos visites des maisons, ont ce charme des maisons anglaises, des résidences pavillonnaires très fleuries, le centre ville est un véritable chantier.
L'hypercentre de la ville a été le plus touché par le séisme de 2011, et de nombreux bâtiments sont encore en reconstruction.
L'ambiance y est donc vraiment très étrange, partagée entre ce sentiment lourd laissé par les dégâts du séisme et les travaux qui n'en finissent pas, et la renaissance et l'espoir qui s'y opposent.

La Cathédrale de Christchurch en plein centre ville
En effet, afin de dynamiser le centre ville, et le rendre plus ludique et attractif, de nombreux artistes et architectes ont imaginé une future ville unique dans son genre. Ainsi, nombreux sont les espaces verts en plein milieu des chantiers, les coins de repos avec des bancs, les pistes de danse à ciel ouvert, ou les minis-golfs...


Là où Christchurch est une ville fascinante, c'est qu'elle renaît de ses cendres en innovant et développant une architecture et des idées totalement neuves. A ce titre le "street art" ou "l'art de la rue", y trouve toute sa place, et nombreux sont les murs peints ou les sculptures contemporaines qui jalonnent le centre ville. En voici quelques exemples...




C'est une ville également fascinante car, malgré ses difficultés à se relever du séisme, elle arrive à faire cohabiter le moderne et l'ancien, et laisse également une part centrale à la nature, avec de nombreux parcs immenses dont le fameux "Hagley Park".

L'ancien tramway de Christchurch (encore en activité)

L'une des rues du centre avec son décor de cinéma
Enfin, cette ville porte bien son nom car on y trouve de nombreuses églises modernes ou plus anciennes, d'influences catholiques, anglicanes ou protestantes. D'ailleurs, la majorité des écoles sont des écoles privées, directement relayées à des églises, où les enfants et adolescents doivent porter un uniforme.

samedi 28 novembre 2015

Départ pour Christchurch

C'est donc le mardi 24 novembre à 14h que nous nous sommes envolés direction l'île du sud et la ville de Christchurch.
Après un check-out à l'auberge, dans laquelle j'aurais passé plus de 20 jours, nous avons pris une navette qui nous a déposé à l'aéroport d'Auckland au terminal des vols intérieurs.
Le vol était assuré par la compagnie nationale "Air New Zealand", reconnaissable à la fougère noire représentée sur la queue de ses avions.

Avion de la "Air New Zealand"
Entre Auckland et Christchurch, il faut compter 1h30 de vol. Un vol qui s'est bien déroulé, malgré il faut l'avouer, quelques perturbations pour le moins impressionnantes...

Carte de la Nouvelle-Zélande, île du nord et île du sud
L'originalité de cette compagnie est que les consignes de sécurité sont données directement sur les écrans vidéos des passagers, par un vidéo clip réalisé avec les célèbres "All Blacks"... sans parler de la possibilité de visionner les résumés de la Coupe du Monde 2015, et de la distribution de bonbons dont un parfum spécial "All Blacks".


Vers 16h, nous sommes finalement arrivés tous entiers à l'aéroport de Christchurch, d'où nous avons pris une navette, conduite par un chauffeur à l'accent écossais à couper au couteau, direction notre auberge. L'arrêt du bus n'étant pas à côté de cette dernière, nous avons du marcher quelques kilomètres avec nos sacs de baroudeurs sur les épaules. 
Une fois installés dans l'auberge "Around the world", petit établissement avec une capacité d'une trentaine lits, nous sommes allés faire les courses dans un supermarché voisin. 

Cette première sortie dans Christchurch, nous a donné un premier aperçu de la ville, encore bien marquée par le terrible séisme de 2011, qui avait coûté la vie à 180 personnes (le second séisme le plus meurtrier de l'histoire du pays). 

Vous devez donc vous demander, mais que diable est-il aller faire dans cette ville? La réponse est double, Christchurch est la ville la plus importante de l'île du sud, dont elle est la plaque tournante. Souhaitant visiter l'île du sud pendant l'été néo-zélandais (décembre/mars), son positionnement nous offre la possibilité de voyager plus facilement dans toute l'île durant les weekends ou les vacances. 
Enfin, la ville ayant été touchée par ce séisme, elle est encore en plein reconstruction et les offres d'emplois ne manquent pas, et ce tout domaine confondu! Evidemment les secteurs qui recrutent le plus sont le bâtiment, la restauration et l’hôtellerie. 

Cette première journée s'est terminée relativement tôt, après un repas du soir dans le jardin de l'auberge, à profiter des premières chaleurs de l'été. En effet, le lendemain les premières visites des maisons à louer pour notre séjour nous attendaient...

vendredi 27 novembre 2015

Dernière journée à Auckland

Pour cette dernière journée dans la capitale de la voile, nous avons décidé Rafik et moi d'amener Perrine et Sébastien au quartier de Devonport, afin de profiter de cette journée ensoleillée.
C'est donc vers les coups de 10h, ce lundi 23 novembre, que nous sommes arrivés en bateau sur la presqu'île d'Auckland, direction le volcan de North Head.
En chemin, j'ai pu présenter le fameux perroquet Bertie, qui est descendu de son arbre pour nous dire "hello".

Autre vue de Rangitoto depuis Devonport
Une fois au sommet de la colline, nous nous sommes abandonnés dans la contemplation de ces paysages à couper le souffle.  Ce fut également pour moi l'occasion d'observer un phénomène que je n'avais pas pu voir lors de mes deux premières visites, la marée sur la baie.
Tout en profitant du soleil et de la vue, une mère et sa fille, qui se promenaient sont passées devant nous et pour nous saluer nous ont souhaité un "lovely day". Là encore, on voit bien la différence de mentalité avec la France, vous imaginez un inconnu qui vous croise dans la rue vous souhaiter une "merveilleuse journée"?

L'eau qui se retire dans la baie lors de la marée
Entre midi et deux, nous sommes revenus vers le centre de Devonport, pour manger dans un "fish and chips", et acheter une bouteille de vin pour notre apéritif du soir...


Le programme de l'après-midi, fut d'une grande intensité : bronzette et baignade! Il faut dire que le soleil était au rendez-vous, et malgré quelques difficultés à se lancer, Rafik et moi avons bien fini par nous baigner.

Superbes plongeons avec le volcan de Rangitoto en fond
En tant que grands sportifs, nous avons également passé une bonne partie de notre temps à nous faire des passes avec un mini-ballon de rugby, pendant que Perrine et Sébastien profitaient du soleil pour bronzer et faire de magnifiques photos.

En plein travail...
Enfin et pour fêter la fin de cette première étape sur Auckland, nous avons pu déguster un petit apéritif dans une crique de la presqu'île, un moment très agréable et reposant pour conclure cette magnifique journée.

Tohu : Sauvignon blanc
C'est donc après 20 jours passés à Auckland, que nous prirent la direction de Christchurch dans l'île du sud, le 24 novembre.
Auckland restera pour moi comme un souvenir impérissable de mes premiers moments en Nouvelle-Zélande, une ville qui m'aura énormément marqué et à laquelle je trouve beaucoup de charme.

mercredi 25 novembre 2015

La première soirée en boite à Auckland

Le vendredi 20 novembre, afin de fêter nos retrouvailles tous les quatre et le début de cette aventure, nous nous sommes rendus en compagnie de Laura dans une boite d'Auckland, située dans le quartier de Ponsonby.
Ce quartier est connu comme étant le plus animé de la ville pour la vie nocturne, avec ses nombreux bars, pubs, restaurants et "night clubs".

Il y a beaucoup de choses à savoir lorsque l'on va en boite en Nouvelle-Zélande. La première est que les clubs ouvrent à 22h et ferment à 3h du matin, contrairement à ceux que l'on trouvent en France (de minuit à 6h).

Autre particularité, il est rare de trouver des discothèques comme on peut les connaitre en France, c'est-à-dire de grandes salles, avec DJ. Ici ce sont des locaux plus petits, ressemblant plus à des pubs, où la musique est une simple playlist. Par chance, la boite dans laquelle nous sommes allés passer la soirée avait un DJ, ce qui est tout de même bien plus sympa!

En soit, le "night club" n'était pas très grand, mais très chic et sélect, que ce soit dans la décoration ou pour les personnes qu'on y trouvent. L'ambiance se rapprochait des soirées à l'américaine, avec les classiques du rap et les sons commerciaux internationaux.

Enfin, et c'est certainement l'un des point qui nous a énormément surpris, la sécurité (les videurs) et les règles. En effet, pour une petite boite, les vigiles étaient très nombreux, mais ce qui est le plus surprenant, ils ne laissent quasiment personne s'asseoir trop longtemps sur les canapés sans venir voir dans quel état cette personne se trouve. C'est ce qui est arrivé entre autre à Perrine, qui s'est assise sur le canapé pour regarder son portable et qui a été accompagné par un videur dans un couloir afin que celui-ci l'interroge. Un peu plus est il aurait pu la virer de la boite sans motif réel.

Enfin le prix de l'alcool, que ce soit pour un verre ou une bouteille est bien plus important qu'en France. La Nouvelle-Zélande est d'ailleurs très sensible sur ce point, puisque que l'on peut voir de très nombreuses zones où la consommation d'alcool est interdite (lieux publics, rues, parcs...).
Pour acheter de l'alcool, allant du vin ou de la bière aux alcools forts, il est indispensable d'avoir sur soit son passeport, la carte d'identité française ne suffisant pas. Il est également important de savoir que lorsque l'on achète une bouteille d'alcool à plusieurs, toutes les personnes présentes lors de l'achat doivent présenter leur passeport, sans quoi la bouteille ne sera pas vendue.

Le passeport est d'ailleurs automatiquement demandé avant d'entrer en boite.

Globalement la soirée s'est très bien passée, mais il est vrai qu'il faudra s'habituer à une autre façon de faire la fête, bien loin de nos habitudes de sudistes.

Tamaki Drive et retour à One Tree Hill

Le weekend du 21 et 22 novembre, fut l'occasion pour nous de profiter du retour du soleil pour se promener. C'est donc baskets aux pieds et sac sur les épaules, que nous sommes allés faire une balade sur Tamaki Drive, une route d'Auckland qui longe le bord de mer. 

Auckland depuis Tamaki Drive
Sous un soleil légèrement couvert par les nuages et portés par le vent nous avons parcouru la côte sur une quinzaine de kilomètres. 

Sébastien et Rafik le long de Tamaki Drive
Si la balade fut fort agréable, il faut bien reconnaître que le moment le plus sympathique de cette journée fut notre moment "retour en enfance", lorsque nous sommes allés jouer comme des gosses dans un parc de jeu. 

Parc élu meilleur parc de jeu par notre jury
Si dans un premier temps, ce parc semble ressembler à n'importe quel autre avec ces balançoires toboggans et autres filets d'escalades, son véritable plus pour nous enfants de 23 et 24 ans, fut sa tyrolienne. Oh rien de bien impressionnant, puisqu'il s'agit d'un parc pour enfant, mais c'était amplement suffisant pour s'amuser et faire quelques photos...   





Le dimanche nous avons passé l'après-midi à visiter "One Tree Hill", lieu que j'avais déjà pu voir plutôt, mais que je souhaitais montrer à mes autres camarades. Nous sommes donc revenus sur cette colline, emplacement d'un ancien "Pa" maori, où nous avons pu prendre de nombreuses photos avec les moutons et la du panorama sur tout Auckland. 


Hommage à Jonah Lomu (ancienne légende des All Blacks)

L’arrivée des deux derniers acolytes

Après notre visite de Rangitoto le 14 novembre, Rafik et moi avons à nouveau visité le quartier de Devonport, pour que je le lui fasse découvrir. Balade sur la coline de North Head, le long de plage et généreux "fish and chips" dans la rue touristique.

Rangitoto vue depuis Devonport
Nos derniers jours avant l'arrivée de Perrine et Sébastien, deux autres étudiants de L3 et/ou de Master IMOS, ont été pour le moins ennuyeux. Après deux semaines de beau temps, la pluie fit son apparition, nous contraignant à passer nos journées à l'intérieur de l'auberge. Cependant ce fut une excellente opportunité pour accélérer nos recherches d'appartements et maisons sur Christchurch, seconde étape de notre voyage, sur la côte est de l'île du Sud.

Le 18 novembre sont finalement arrivés les deux derniers acolytes, complétant ainsi notre quatuor de "frenchies" en Nouvelle-Zélande. Leur première journée ne fut pas de tout repos, arrivées à minuit à l'aéroport d'Auckland, ils ont attendu jusqu'à 8h du matin pour venir à l'auberge. Accueillis avec un bon petit déjeuné, nous avons accompagné Sébastien dès 10h à la banque pour l'ouverture de son compte, avant de leur faire visiter le centre ville d'Auckland sur le reste de la journée, avant de les laisser s'écrouler dans le lit aux alentours de 21h.

Face à Harbour Bridge
Leur seconde journée fut marquée par la visite du Auckland Museum, que j'avais déjà visité auparavant. Je suis donc resté à l'auberge pour continuer les démarches de recherches de maisons. La journée du vendredi 20, a été bien plus tranquille. Perrine avait son rendez-vous
d'ouverture de compte en banque le matin, et l'après-midi nous nous sommes simplement baladés dans Auckland.

Albert Park
Concernant l'ouverture de compte en banque, c'est une démarche très facile à réaliser. Chez ANZ, l'une des banques principales du pays, la demande d'ouverture se fait directement sur internet, et la finalisation de l'ouverture se déroule à la banque. En un seul rendez-vous, le compte est ouvert, vous recevez votre carte (vous choisissez vous-même votre code PIN) et vous pouvez réaliser votre premier dépôt.

Ces jours moins chargés en visite, nous ont également permis de finaliser la prise de RDV pour visiter notre potentielle future maison sur Christchurch, de réaliser la démarche de demande d'IRD pour Sébastien et Perrine et de leur faire obtenir un numéro de portable néo-zélandais.

Toutes ces démarches administratives nous ont épuisé


Petite parenthèse sur les attentats de Paris vus depuis la Nouvelle-Zélande

Comme j'ai pu vous le retranscrire dans le dernier article, nous avons appris la nouvelle des attentats qui ont frappé la ville de Paris lors de notre ballade sur l'île de Rangitoto. L'émotion, pour nous français expatriés, était tout aussi importante, car elle se mélange avec un sentiment de culpabilité, dû au fait d'être à l'autre bout du monde à profiter de la vie, et une incapacité à soutenir son propre pays.

Petit message que j'ai laissé sur la plage de Rangitoto
Je pense que ce sont les mêmes sentiments qui ont amené l'une des membres de la communauté française d'Auckland à lancer un appel sur Facebook, adressé à tous les français de la ville, pour se rassembler et prier pour les personnes disparues. C'est donc vers les coups de 18h, ce samedi 14 novembre en Nouvelle-Zélande, qu'un rassemblement s'est tenu à Aotea Square.
Une centaine de nos compatriotes sont venus se recueillir, chanter la Marseillaise, déposer des bougies et prier lors de longues minutes de silence. Ce fut un moment d'émotion très intense que je n'oublierai jamais. 


Dans ce contexte très sombre, j'ai été frappé par la solidarité des néo-zélandais, envers la France et les français. De nombreux bâtiments comme la Sky Tower d'Auckland on été illuminé aux couleurs du drapeau tricolore, et les journaux en faisaient leur une.


Mais le plus impressionnant fut de voir que la plupart des néo-zélandais que j'ai pu rencontrer ou avoir au téléphone, dans le cadre de mes recherches d'appartements, m'ont demandé des nouvelles concernant les attentats de Paris, afin de savoir si aucun de mes proches n'avait été touché. Enfin, nombreux sont les restaurants, les bars et même les maisons qui arborent depuis le drapeau français!


Maison à Devonport avec le drapeau tricolore
C'est probablement quelque chose de banal, mais savoir qu'à l'autre bout de la terre, un pays a été autant touché par ce qu'a pu vivre la France, m'a fait réellement chaud au cœur, et montre que le modèle et les valeurs de notre pays sont universels.

samedi 21 novembre 2015

Les premiers jours de Rafik et la visite de Rangitoto Island

Le 10 septembre fut le premier jour de l’aventure néo-zélandaise de l’un des trois collègues, de licence et de master, qui partage ce voyage avec moi : Rafik. Arrivé tôt le matin à l’auberge, et accueilli par mes soins au « Dunkin’ Donuts », sa mission du jour fut de résister autant que possible au sommeil. Je me suis donc appliqué à lui faire visiter le centre-ville d’Auckland sur toute la journée, répétant le parcours que j’avais pu faire quelques jours plutôt avec Oliver.

Pendant 8 jours, et ce jusqu’à l’arrivée de nos deux derniers acolytes, nous avons pu dormir dans la même chambre à l’auberge, alternant les camarades de fortune allemands ou asiatiques. Les deux  « colocataires » de chambre qui m’auront le plus marqué, furent un père et un fils coréen, au style et à l’attitude très militaire, tant ils étaient ordonnés dans leur rangement, leur façon de saluer ou même de dormir !

Là où l’arrivée de Rafik fut un vrai soulagement pour moi, hormis le fait de retrouver un ami, fut sur l’aspect culinaire. Enfin un camarade avec lequel cuisiner de véritables plats ! En effet, sur les premiers jours avec mes amis allemands, la cuisine fut tout bonnement alimentaire et non « gastronomique ». Cuisiner un plat de poisson avec des légumes fut une véritable bénédiction après quelques jours à manger fastfood ou « pasta ». C’est d’ailleurs en cuisinant ce poisson que nous fîmes la connaissance d’une compatriote, Laura, qui partagea avec nous nos quelques jours sur Auckland.  

Les premiers jours avec Rafik furent donc consacrés à lui faire visiter la ville, ouvrir son compte en banque et récupérer un numéro de portable néo-zélandais, sans parler de la procédure de demande d’IRD (code fiscal néo-zélandais, indispensable pour travailler).
Une fois ces premiers jours passés, nous décidèrent tous les trois (Rafik, Laura et moi-même), de visiter la curieuse et fascinante île de Rangitoto, île qui fait face à Auckland, et que l’on repère au cratère de son volcan.
                                                                                                                                                          

Pour se rendre à Rangitoto, la navette aller-retour coûte 32$, en semaine les bateaux partent au plus tôt à 9h15, et rentrent sur Auckland au plus tard à 15h30 (le plus intéressant étant de s’y rendre en semaine, avec des navettes de 7h30 jusqu’à 17h). Les navettes s’arrêtent également à Devonport, pour les passagers qui y séjournent. Il est indispensable de prendre avec soit de l'eau et de quoi manger, car il n'y a ni restaurant, ni magasin ou fontaine sur l'île. 

Port naturel de Rangitoto
Cette île est née d’une éruption volcanique il y a 600 ans, son volcan est d’ailleurs aujourd’hui seulement endormi. Le cratère du volcan culmine à 260 mètres, et les coulées de lave, qui couvrent ses flancs (où l’ont depuis poussé de nombreux arbres), rendent cette île d’autant plus extraordinaire. 


Pour la visiter, un « petit train » tracté vous fait faire le tour de l’île, mais le meilleur moyen reste tout de même de s’équiper d’une bonne paire de chaussures, d’une crème solaire et d’une casquette (le soleil cogne très fort ici), et de sillonner les sentiers qui traversent en long, en large et en travers Rangitoto.


Nous sommes arrivés sur l’île dans les alentours de 10h, et vers midi nous étions déjà au sommet du cratère pour admirer la vue splendide sur la baie et ses autres îles. Un moment magique et inoubliable. D’autant plus inoubliable car ce fut malheureusement à ce moment-là que nous avons appris les tragiques événements qui frappèrent la ville de Paris dans cette nuit du vendredi 13 novembre. Je ne m’étendrai pas plus sur ces événements, tout du moins pas dans cette article.


Après une pause-déjeuner et une fois nos esprits quelques peu retrouvés, bien que bouleversés, nous avons tenté de poursuivre la visite pour nous rendre sur les différentes plages de l’île. La ballade fut fort agréable, accompagnée par le chant des oiseaux de Rangitoto et un soleil battant qui nous a valu de jolis coups de soleil.


Rangitoto est une île inhabitée, bien que l’on puisse voir à l’arrivée sur l’île des « baches », simples petites maisons de bois, datant du début du 20e siècle et servant de maison de vacances. Le fait que l’homme n’est pas laissé sa trace sur cette île, la rend d’autant plus unique et protégée de toute menace, que ce soit pour les nombreux oiseaux ou pour la préservation de la flore (Rangitoto étant la plus grande forêt de « Pohutakawa » de Nouvelle-Zélande). 

Baches de Rangitoto


Il est également très agréable de flâner sur les plages de l’île, comme nous avons pu le faire, bien que ce ne soit pas un endroit idéal pour les baignades.

L’île de Rangitoto est également relayée à celle de Motutapu par un isthme, mais nous n’avons pas eu le temps ni la force de la visiter. Cependant elle semble moins « sauvage » que Rangitoto, n’ayant pas de grandes forêts, mais uniquement de grandes plaines.

Nous avons finalement terminé notre ballade vers 16h00, après plusieurs kilomètres de marche, pour regagner l’auberge et nous plonger dans la triste actualité française.  La visite de Rangitoto fut donc une journée exceptionnelle tant par la beauté des paysages que par la réalité que traversait la France pendant ce temps.


vendredi 20 novembre 2015

One Tree Hill

Pour ma dernière journée avec mon pote allemand Oliver, et avant l'arrivée du premier membre de notre quatuor (Rafik), nous avons décidé de nous rendre sur un site très important pour la culture maorie : One Tree Hill.

One Tree Hill
C'est le lieu du plus ancien établissement maori de la région d'Auckland, situé sur un volcan éteint. En effet, sur cette colline se trouvait un "Pa", village fortifié maori.

Maquette d'un "Pa" Maori 
Cette colline doit son nom à l'ancien arbre isolé planté à son sommet en 1640, remplacé au fil du temps par différents arbres et aujourd’hui par un obélisque. Sur ce monument, sont gravées différentes inscriptions faisant référence à l'ancien "Pa" et à l'hérédité maorie de ce lieu.

L'obélisque de One Tree Hill
Pour se rendre sur cet ancien volcan, des bus vous amènent directement à "Cornwall Park, mais vous pouvez également choisir d'emprunter le "métro" d'Auckland. Les wagons partent de la gare centrale (Britomart) qui se trouve tout au bout de Queen Street, et pour 8$ (aller-retour) vous déposent à Greenlane. De cette station, 15 minutes de marche vous conduisent à l'entrée du parc.

Cornwall Park
Ce parc qui entoure la colline, est un immense espace de nature, idéal pour les ballades, joggings et autres pique-niques et barbecues (en effet des planchas sont mises à disposition pour réaliser soit-même son barbecue).
On peut également tendre l'oreille pour profiter de l'importante variété de chants d'oiseaux, et grande surprise se retrouver nez-à-nez avec des moutons et vaches en semi-liberté.

Mes premiers moutons néo-zélandais
Pour monter au sommet de One Tree Hill, on passe même en plein milieu des moutons qui pâturent, et l'on peut également apercevoir quelques perroquets qui volent d'arbre en arbre.


Une fois arrivé en haut, la vue à 360° sur tout Auckland et sa baie, est à couper le souffle. On prend également conscience de l'étendue de cette ville, qui possède un centre-ville relativement restreint. Une des explications est due au fait que les néo-zélandais aiment avoir leur propre maison, et préfèrent donc vivre dans des résidences pavillonnaires en périphérie du centre.

Auckland et la Sky Tower depuis One Tree Hill
Enfin, et pour la simple anecdote, il fut original et sympathique de voir depuis le sommet, des déclarations d'amour faites avec des rochers par de jeunes allemands sur les montants de la colline.