Hello / Kia Ora

Kia ora et bienvenu à tous, curieux, voyageurs et autres amoureux d'aventures.

Ce blog personnel a pour vocation de vous faire vivre pas à pas mon expérience néo-zélandaise, tout en vous faisant profiter de mes récits, photos, avis et autres conseils sur le pays du "Grand Nuage Blanc".

samedi 27 février 2016

Lancement du Super Rugby : Crusaders vs Chiefs

Ça y est, la saison de Super Rugby est enfin lancée depuis ce weekend en Nouvelle-Zélande et dans tout l’hémisphère sud.


Le Super Rugby est une compétition de rugby à 15, opposant les meilleures équipes de Nouvelle-Zélande, d'Australie et d'Afrique du Sud, rejointes depuis cette saison par une équipe d'Argentine (Les Jaguares) et une équipe japonaise (SunWolves).

La Nouvelle-Zélande est représentée par 5 franchises :
- Auckland Blues (Auckland) ;
- Chiefs ( Hamilton) ;
- Crusaders (Christchurch) ;
- Higlhanders (Dunedin) ;
- Hurricanes (Wellington).

(De gauche à droite) : Crusaders / Highlanders / Hurricanes / Chiefs / Blues
Créé en 1986, ce championnat, l'un, si ce n'est le meilleur au monde, est largement dominé par les clubs néo-zélandais, qui se partagent 13 victoires, pour 4 australiennes et 3 sud-africaines.
Les Crusaders, l'équipe de Christchurch, ont le plus gros palmarès avec 7 victoires, bien que la dernière édition a été remporté par les Highlanders de Dunedin, contre les Hurricanes de Wellington. Légère domination néo-zélandaise?

Impossible de passer à côté de l'occasion, lorsque les places pour le premier match de la saison à Christchurch ont été mis en vente.
Pour se procurer des places, trois possibilités : internet, billetterie du club ou magasins (Warehouse).

C'est donc munis de nos deux places, que Rafik et moi-même sommes allés voir le match opposant les Crusaders aux Chiefs à l'AMI Stadium de Christchurch.

Les Crusaders, équipe locale, évoluent en rouge et noir, et ont comme symbole les chevaliers croisés. Toute la communication et la thématique événementielle des matchs, tournent  autour des Croisés.
De ce fait, en avant match, hormis la classique distribution de drapeaux à l’effigie du club, nous avons pu assister à un concert de rock, durant lequel les musiciens jouaient sur une scène en forme de château, un show des cheerleaders armées d'épées, et des tours de terrain de chevaliers sur leurs montures. Un véritable show!




Le match, aura été tout aussi spectaculaire, avec une belle victoire des Chiefs (27/21). Ce fut une grande chance de voir une rencontre d'un tel niveau avec de si grands joueurs comme Read, Cruden, Rettalick, et j'en passe, tous internationaux All Blacks.

Nous garderons aussi deux souvenirs sympathiques de ce match, deux photos avec deux joueurs des Crusaders, Read et Dagg, plus mon drapeau dédicacé par ce premier. Comme le disait Rafik, j'étais pendant ce match, comme un enfant les yeux pleins d'étoiles...
Ces joueurs qui ont tout gagné sont d'une accessibilité et d'une gentillesse rare, comme la majeure partie des joueurs néo-zélandais d'ailleurs.

Kieran Read, nouveau capitaine des All Blacks

Israel Dagg

mercredi 24 février 2016

Visite des footeux

Vendredi 19 Février, j'ai eu le plaisir d’accueillir à Christchurch, deux anciens copains du foot, Matthew et Juba, accompagnés de leurs copines et d'un couple d'amis. Partis en Australie avec le même type de visa que moi (PVT), ils sont venus me rendre visite, profitant de leur mois de vacances en Nouvelle-Zélande.
Nous avons passé la soirée du vendredi et celle du samedi ensemble à la maison, le jardin faisant office de camping.


Mardi et mercredi, j'ai donc pu profiter de mes jours de repos pour les rejoindre dans le sud, direction la ville de Timaru. La ville de Timaru ou Te Maru (refuge en maori), se trouve à 2h30 de route au sud de Christchurch. C'est une ville côtière très agréable.

Eglise anglicane St Mary (1886)
Nous nous sommes retrouvés dans cette ville pour une petite pause, avant de prendre la direction de Dunedin, 2h plus au sud.
La route entre Timaru et Dunedin est en partie composée de plaines où de vastes champs sont cultivés (blé et maïs principalement) et de collines aux fortes pentes.

La ville de Dunedin est bâtie entre l'océan et d'imposantes collines, dans une sorte de cuvette. Elle fut la base de la "Nouvelle Édimbourg" souhaitée par les colons écossais de l'époque, en 1846. On note d'ailleurs ce passé écossais, dans les vitrines des magasins, qui vendent des produits d'Ecosse ou es kilts, mais aussi dans les nombreux bars de cette ville étudiante.
L'avantage de cette ville, est du au fait que le centre ville n'est pas très étendu, mais riche en monuments historiques comme la gare ou autres églises. On peut donc la visiter en l'espace d'une journée.

La gare de Dunedin


Inauguré en 1906, l'édifice de style flamand est d'une grande beauté architecturale et, est l'un des plus beaux monuments historiques de ce jeune pays.

Baldwin Street, rue la plus pentue au monde
L'une des autres attractions de la ville, est la rue de Baldwin Street, rue la plus pentue au monde. Si au premier abord elle ne parait pas si impressionnante, on se rend vite compte de la difficulté qu'ont les voitures à la monter.
Nous nous sommes donc lancés le défi de la monter en courant, mais le degrés de la pente à vite eut raison de nos jambes et mollets...



Ce weekend bien trop court fut tout de même très plaisant et ce fut un grand plaisir de revoir des visages familiers. Il m'aura également permis de repérer pour mon "road trip" dans quelques semaines, durant lequel je ferai très certainement étape à Dunedin, afin de prendre plus le temps pour bien découvrir cette ville.

mardi 16 février 2016

Kaikoura... sous le signe de l'océan

Kaikoura, ville située à 2h30 de route au nord de Christchurch, doit son nom à la pêche des langoustes dans ce coin de l'océan. En effet, Kaikoura signifie en maori "repas de langouste".

Route logeant la côte en direction de Kaikoura
Les premiers habitants européens de la ville, installés en 1842, étaient des baleiniers. En effet, de nombreuses baleines vivent dans la baie profonde de Kaikoura, où se rencontrent des courants d'eau chaude et froide, faisant remonter les proies des baleines. Dans une maison de l'époque, Fyffe House, de os de baleine servent de fondations à une partie de la demeure.

Fyffe House
Si aujourd'hui, la chasse à la baleine n'est plus pratiquée, les cétacés font toujours la renommée et la richesse de cette petite bourgade, sans véritable charme.
En effet, nombreuses sont les agences qui proposent d'aller voir les baleines, soit en bateau, soit en avion, nager avec les dauphins ou les phoques et observer les albatros.

C'est donc pour ces raisons, que j'ai pris la route ce mardi 16 février direction Kaikoura... En chemin, on croise toujours autant d’élevages de moutons, de vaches mais aussi, et à ma grande surprise, des élevages de biches.
Une partie de la route se fait au travers de grandes étendues, avant d'approcher Kaikoura et de commencer à monter dans les montagnes qui surplombent la ville, et finalement longer la magnifique côte et l'océan...


Je suis arrivé à Kaikoura vers 11h, une heure avant mon vol... mon vol? Et oui, pour voir les baleines, j'ai voulu les observer depuis les airs, afin de me rendre plus facilement compte de la grandeur de ces mammifères.
J'ai réservé mon vol deux jours avant sur le site "Bookme New Zealand" (un site qui propose des tarifs préférentiels et autres réductions sur des centaines d'activités dans le pays).

La piste de l'aérodrome de Kaikoura
Après un bref briefing sur les différents mammifères marins qui vivent ou sont passés par Kaikoura, et les consignes de sécurité liées au vol, il était enfin temps d'embarquer à bord de mon minuscule avion...
L'avion dans lequel je suis monté...
L'avion avait une capacité de six places (en comptant le pilote), et j'ai donc eu le privilège de m’asseoir à la place du copilote... bon pas le droit de toucher aux manettes, mais ce fut un plus sympathique.


Décollage... et après quelques minutes de vol à scruter l'océan, la voilà... magnifique, grise, immense... bon un peut trop grande pour être ramené dans la piscine de mes parents. Mais ce fut une émotion immense que de voir pour la première fois de ma vie une baleine.





Pour les experts, et afin d'être plus précis dans mes propos, il s'agissait d'un cachalot (entre 10 et 15 mètres de long). Et pour l’anecdote, la majorité des mammifères marins de Kaikoura sont des odontocètes, des animaux dentés, qui à l'inverse des baleines à fanons, chassent leurs proies (poissons, krills, calamars) et ne se nourrissent pas de planctons.




L'avion a tourné autour de la baleine pendant plusieurs minutes, à une distance raisonnable pour ne pas l'effrayer, mais suffisante pour la voir et la photographier. Petit conseil, la GoPro ne capte pas suffisamment bien la baleine (zoom trop faible), inutile donc d'en louer une à l'accueil.

L'un des moments les plus beaux, mais que je n'ai pu capter qu'avec les yeux, fut lorsque la baleine a replongé dans l'eau... vous savez ce moment où vous voyer seulement la caudale (queue) de la baleine... magique!

Une fois la baleine disparue dans les profondeurs de l'océan, nous avons prolongé notre vol à la recherche d'autres cétacés, mais sans succès. Nous avons par contre survolé des centaines de dauphins qui nageaient ensemble.
Et après 45/50 minutes de vol, ce fut le moment de rentrer à l'aérodrome, des souvenirs pleins la tête.

Pour me remettre de mes émotions et rester dans le thème de l'océan, quoi de mieux qu'un "fish and chips"  local?

Après cette pause déjeuner, direction la colonie des phoques au sud de Kaikoura (une dizaine de km tout au plus). Sur les côtes sauvages de la ville, des dizaines de phoques au poil brun ont élu domicile et sont observables lors de randonnée en bord de mer, de quoi donner de très jolies photos de ces animaux.





Comme vous pouvez le voir, le phoque est un grand vaillant, adepte du farniente! Mais attention tout de même à ne pas les déranger, ce sont des animaux sauvages qui peuvent donc avoir des réactions violentes s'ils se sentent en danger.

Le long de la côte de la "colonie des phoques"
Pour passer la nuit, j'ai pris la direction du nord, et d'un camping "sauvage", au bord de l'océan. Un endroit situé entre océan et montagne, où j'ai planté ma tente, enfin plutôt gonflé mon matelas dans ma voiture!



Cet endroit était vraiment magnifique, avec sa plage de galets et ses montagnes. J'y ai fait la rencontre de deux françaises avec lesquelles nous avons échangé un long moment sur nos aventures, autour de quelques bières.





Coucher de soleil sublime sur l'océan...




La nuit dans ma voiture, fut plutôt confortable, il faut dire que je suis bien équipé pour vivre mon aventure.
Avant de conclure cet article déjà suffisamment long, je voulais vous faire profiter en image du spectacle que j'ai eu à mon réveil...




Plutôt pas mal pour démarrer la journée non?

samedi 13 février 2016

Mon premier tremblement de terre

Et voilà, ça y est j'ai été baptisé, premier tremblement de terre! Je suis dorénavant un vrai kiwi!
Cette après-midi, vers 13h, alors que je me trouvais dans l'atelier au travail, le sol s'est mis à trembler tout comme l'ensemble du bâtiment pendant une dizaine de secondes... une sensation à la fois effrayante et excitante!

Bilan : 5.9 sur l'échelle de Richter. Plus puissant mais moins long que celui qui avait ravagé la ville en 2011, ce tremblement de terre dont l'épicentre se trouvait à Sumner Beach, n'a pas fait de dégât important (chute de rochers en bord de mer...).


Evidemment nous avons droit depuis à plusieurs "after-choc", à 20h ce soir, nous étions déjà à 56 nouvelles secousses (dont une de 4 sur l'échelle de Richter à 18h).

Sur le lien ci-dessous vous pouvez voir un aperçu du tremblement...

http://www.nzherald.co.nz/nz/news/article.cfm?c_id=1&objectid=11589469&ref=NZH_Tw

Mais ne vous inquiétez pas, de mon côté tout va bien!

mardi 9 février 2016

Arthur's Pass National Park

Et une nouvelle randonnée pour mon mardi de repos. Je pense que cela sera un créneau fixe de mon séjour à Christchurch.
Cette fois, direction le parc national d'Arthur's Pass, situé à 2h de route de Christchurch. Ce parc est le sixième plus grand de Nouvelle-Zélande de part sa superficie (1147 km2).

En route pour Arthur's Pass
Le départ des différents sentiers de randonnées se fait à partir du village d'Arthur's Pass, minuscule village situé dans une vallée à quelques kilomètres du col.
Dans ce village on compte deux cafés, une pompe à essence, quatre ou cinq maisons et une gare. En effet, un train fait la liaison entre la côte est (Christchurch) et la côte ouest (Greymouth), et s'arrête pour déposer les randonneurs.

J'ai été accompagné lors de cette randonnée par une compatriote française que nous avions rencontré lors de notre journée de Noël à la plage, Amélie. Elle avait déjà fait quelques jours auparavant une longue randonnée dans ce parc avec son copain, et m'a donc servi de guide.

Toute la journée, sous un grand soleil, nous avons donc arpenté les chemins et sentiers de ce parc, à la recherche des glaciers et autres cascades... mais surtout à la recherche du fameux "Kea", le perroquet des montagnes de Nouvelle-Zélande. Malheureusement sans grand succès pour cette fois.

Kea lors de ma visite de la réserve animale de Christchurch
On trouve également dans ce parc quelques kiwis, mais il est très rare d'en apercevoir. Il est plus simple de les voir de nuit (bien que cela reste compliqué vu l'étendu du parc), cet oiseau démarrant sa journée à la tombée de la nuit. Il est d'ailleurs interdit de venir randonner avec son chien, afin que ces derniers n'attaquent pas les kiwis.

Petit aperçu en images des paysages de ce parc situé dans les "Alpes du Sud"...




Un petit air des Pyrénées n'est-ce pas?! Sur certains points je vous l'accorde bien que la végétation par endroit est plus bien aride, donnant une impression de collines provençales...


A la fin de la journée, et sur le chemin du retour vers Christchurch, nous nous sommes arrêtés pour voir l'entrée de "Cave stream", une grotte traversée par une rivière souterraine que l'on peut visiter avec une tenue et des équipements adaptés.